Actualités 2016

NSF 2016 : la nuit de la libre expression !

15/12/2016

La 5e édition de la Nuit du Sport Féminin (NSF) s’est déroulée lundi 12 décembre à Paris dans un restaurant du 10e arrondissement, privatisé pour l’occasion. Des invité-e-s et des témoignages parfois inattendu-e-s, des photos flashy et une vidéo punchy, des échanges multiples et des rencontres denses : la formule NSF, une nouvelle fois renouvelée (lieu, déroulé) a fonctionné à plein régime pour entraîner jusqu’au bout de la soirée les impénitent-e-s bavard-e-s qui composaient l’assistance. Compte-rendu.

 

Pour une fois, commençons par la fin. Le livre d’or, là où en général on dit qu’on était content, a connu un succès inattendu. Personne ne s’en est échappé et le résultat est chaleureux, comme, au bout du compte, l’a été la soirée. Du très discret « Merci pour ce moment agréable qui fait du bien dans le sport » au très enthousiaste « Merci pour cette belle soirée. Vous êtes le média du sport féminin et mixte ! Vous avez tout compris ! Une lectrice, une sportive ! » en passant par le non moins chaleureux « Merci beaucoup pour l’invitation, très belle soirée et très belles rencontres… » jusqu’au très english « ….Keep on fighting, i’am fighting with you… », les réactions écrites ont été sympas, nombreuses et, disons-le, sincères. Elles touchaient aussi la conclusion de la soirée, quand le 1er mensuel du Sport féminin et mixte a été présenté et distribué. Cela a donné des «…longue vie au mensuel du sport… » ou des « Bravo pour ce nouveau-né dans le monde de la presse sport ». La NSF s’est donc bien, très bien, déroulée. Mais de quoi s’agissait-il cette année ?

 

5e NSF, 5 moments sports

 

Ne reculant devant aucune contradiction, c’est un homme qui a ouvert la soirée. Philippe Signoret, entraîneur national du squash est venu dire, d’entrée, comment la médaille de bronze de l’équipe de France aux mondiaux par équipes était prévue, dans l’ordre des choses même. Ce que Coline Aumard, N°2 française et 28e mondiale, confirmait en concédant quand même un peu que la pression existe quand on joue devant son public. Lucie Jarrige, est ensuite arrivée, discrète, disponible et championne du monde. Un titre conquis en handi-escalade en septembre dernier à Bercy. Elle a raconté sa volonté farouche pour arriver à associer l’amateurisme total dans lequel elle évolue sportivement et le (lourd) travail que lui procure sa thèse de chimie. Yvette Gito est alors apparue avec sa gouaille, sa faconde. Sauf que c’était en anglais. La photographe hollandaise a cependant ravi l’assistance avec les commentaires de ses clichés pris sur les terrains de rugby du monde. Pour rester dans le monde anglo-saxon on est alors passé au cricket, en français, avec le président de la Fédération, l’entraîneur national et une des joueuses sacrées championnes d’Europe cet été. Prebagarane Balane, David Bordes et Vasanthi Liyanage ont fait découvrir leur sport. Puis ils ont reçu, pour Rebecca Blake, le prix Sportiva Junior. Il était alors temps de passer au quidditch. Une vidéo de 2’08 pour plonger dans un univers sportif sorti d’’un univers romanesque ! Camille Reynaud et Cédric Chillan ont expliqué le pourquoi du comment de ce sport, absolument mixte, qui monte et s’installe partout…

 

Un mensuel, sinon rien !

 

L’écran a projeté alors le titre du mensuel lancé ce soir-là. Le Mensuel du Sport (féminin et mixte). Un titre, simple, efficace et surtout porteur de toutes les audaces éditoriales. La couverture du numéro 1, entièrement consacrée à Camille Serme (avec une photo d’action qui permet de situer l’état d’esprit du mag) a diffusé sa force et ses couleurs. Et le rédacteur en chef, Jacques Cortie, a balisé alors, quelques uns des chemins que ce nouveau titre de presse allait parcourir. Une route tracée sur les lignes du journalisme de base où l’on demande aux protagonistes ce qu’il en est (Samantha Davies pour le Vendée Globe), où l’on regarde de près comment vit - ou stagne- un sport (pour le volley) et où l’on aime à raconter des histoires puisque l’on sait être au plus près du sport et des sportives (Camille Serme et le squash).

 

Puis, comme il est sous-entendu dans l’introduction de ce compte-rendu, les impénitent-e-s bavard-e-s ont pris le pouvoir. La soirée s’est tranquillement prolongée et l’on a failli en oublier le livre d’or. Failli seulement… See you l’année prochaine.

 

 

 

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